Hexagone : à la rencontre des entreprises “Made in France”.

Huit ans après la création du MIF Expo, le salon du Made in France, la tendance socio-économique se poursuit et les prises de conscience aussi. Relocaliser la production en France revêt son importance. Je suis allé à la rencontre de ces entreprises qui ont fait le choix de produire l’ensemble des étapes de fabrication sur le territoire.

Aux enjeux environnementaux, s’ajoute le contexte du Covid : les consommateurs sont en quête de repères. Depuis plusieurs années, l’étiquette sur nos produits semble en être un.

S’ils réclament plus de transparence et d’éthique de la part de leurs marques favorites, les Français soutiennent, en retour, les bonnes pratiques.

Selon un sondage Ifop, pour 93% des Français interrogés, choisir le “Made in France” c’est soutenir l’emploi en France ou soutenir les entreprises du pays. 92% des Français, pensent qu’acheter Français permet de préserver le savoir-faire national et 88% d’entre eux ont le sentiment de réaliser un « acte utile » en le faisant. Alors que produire localement n’est pas toujours compétitif, trois quarts des Français (74%) se disent prêts à payer plus cher pour un produit « Made in France ».

Pour les produits alimentaires, mentionner l’origine du produit est un impératif de sécurité sanitaire au niveau européen. Cependant, concernant les produits manufacturés, préciser l’origine du produit est facultatif. C’est l’entreprise, elle-même, qui fait le choix d’informer – ou pas – ses clients, sur l’origine de fabrication de son produit.

Lorsqu’une marque appose la mention “Fabriqué en France”, cela signifie qu’une part significative du produit est issue d’étapes de fabrication localisées en France ou que le produit a subi sa dernière transformation en France.

Certains labels ont également vu le jour pour rassurer le consommateur :
> IG ou IGP : Indication Géographique Protégée
> France Terre Textile, qui garantit la fabrication en France et l’approvisionnement via des circuits courts
> Origine France Garantie, décerné par des organismes certificateurs tels que AFNOR ou Veritas
> Ou encore le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), instauré par l’État pour protéger le savoir-faire artisanal et industriel

La start-up a bien grandi : Le Slip Français n’est pas le seul à porter fièrement l’étiquette tricolore. Et si l’industrie textile s’est fortement mobilisée pour la création de masques durant la pénurie, bien d’autres secteurs prônent aussi la fabrication dans l’Hexagone.

Agroalimentaire, mobilier, cuisines, menuiserie, jouets, automobile ou encore optique : de nombreuses entreprises font le choix de relocaliser tout ou partie de leur production. Les raisons ? Le made in France plaît, c’est un fait. Mais ce n’est pas là son seul atout. De plus en plus d’enseignes souhaitent redonner du sens à leur positionnement et vendre des produits de meilleure qualité. Focus sur ces entreprises engagées qui privilégient la fabrication et la production “à la Maison”.

De l’éthique à l’étiquette : quelles valeurs portent ces entrepreneurs ?

Quelle est leur vision ? Quels sont leurs enjeux ? Leurs inspirations ?

Pour y répondre, je suis parti à la rencontre de ceux qui font l’économie actuelle et celle de demain : ces entrepreneurs locaux et régionaux qui vantent les mérites du savoir-faire français.

Mêlant reportage photo, interview et portrait d’entrepreneurs, mon projet Hexagone : ces entreprises “made in France” est une façon de mettre mon expertise de la photographie d’entreprise, au service de l’actualité économique et des entrepreneurs engagés.

Dès la semaine prochaine, retrouvez mon entretien avec Frédéric Harel, président de la société machambredenfant.com